Fake News Covid-19 #4 – Port du masque

Fake News Covid-19 #4 – Port du masque
Fake News Covid-19 #4 – Port du masque
Le port du masque suffit pour être protégé du COVID-19 ? Non. Découvrez comment et pourquoi décrypter cette fausse information.

Est-ce suffisant de porter un masque pour se protéger du COVID-19 ?

❌NON

Il est possible de se sentir surprotégé une fois que l’on porte un masque[1]. Ce faux sentiment de sécurité peut engendrer un oubli des mesures d’hygiènes et des gestes barrières, comme se laver les mains, et son port n’est pas une raison de ne pas respecter les mesures de distanciation sociale destinées à ralentir la progression de l’épidémie. Les masques n’offrent aucune garantie contre le risque de transmission indirecte, qui peut advenir par exemple en se frottant les yeux (ou toute autre porte d’entrée possible du virus) après avoir serré la main d’une personne porteuse du SARS-CoV-2 qui se serait mouchée[2].

Il existe différents types de masques et il est impératif de les utiliser correctement pour ne pas se contaminer par son propre masque souillé.

Pour rappel, le port du masque est obligatoire dans les transports en commun depuis le lundi 11 mai 2020[3].

Mettre, utiliser, enlever et éliminer un masque

– Avant de mettre un masque, se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon.

– Appliquer le masque de façon à recouvrir le nez et la bouche et veillez à l’ajuster au mieux sur votre visage.

– Lorsque l’on porte un masque, éviter de le toucher ; chaque fois que l’on touche un masque usagé, se laver les mains à l’aide d’une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon.

– Lorsqu’il s’humidifie, le remplacer par un nouveau masque et ne pas réutiliser des masques à usage unique.

– Pour retirer le masque : l’enlever par derrière (ne pas toucher le devant du masque), le jeter immédiatement dans une poubelle fermée puis se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon[4].

Les différents types de masques

– Les masques de protection respiratoire individuelle (comme les fameux FFP2), qui sont équipés d’un système filtrant, destiné à protéger le porteur des risques d’inhalation d’agents infectieux.

– Les masques chirurgicaux : anti-projections, qui ont pour vocation principale d’éviter que ceux qui les portent ne rejettent des sécrétions dans l’air et contaminent les autres.

– Les masques en tissus dits « alternatifs », « barrières » « ou grand public » : L’efficacité épidémiologique des masques alternatifs n’est pas acquise mais, sous réserve de remplir certaines conditions de fabrication** et de matériel utilisé permettant de combiner capacité de filtration et respirabilité suffisante, leur utilisation pourrait aider à réduire la transmission dans la population [1][2][5][6].

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